La sortie du tome 1 approche, et voici que se dévoile la planche 8 dans sa version encrée.
mardi 12 février 2019
mardi 5 février 2019
DESSIN PREPARATOIRE POUR CHÂTEAUX BORDEAUX
Un ancien dessin préparatoire ça vous dit ? Si oui, rendez-vous sur la page dédiée à la série en cliquant sur l'aperçu ci-dessous :
dimanche 20 janvier 2019
LE TERRITOIRE : EX-LIBRIS
Aujourd'hui, retour aux débuts d'Espé dans la bande dessinée, avec cet ex-libris réalisé à l'époque de la série "Le Territoire".
Comme d'habitude, à voir en entier en cliquant sur l'aperçu ou en utilisant le menu de droite.
samedi 5 janvier 2019
UNE FAMILLE EN GUERRE : EXTRAITS DE PLANCHES
En attendant la parution d'Une Famille en Guerre dans quelques semaines, je vous propose d'aller admirer deux extraits de planches en noir et blancs sur la page dédiée à la série.
jeudi 20 décembre 2018
UNE FAMILLE EN GUERRE : RECHERCHES DE PERSONNAGE
Après le superbe "Îles des Justes", la prochaine série d'Espé et Stéphane Piatzszek s'intitulera "une famille en guerre". Voici une recherche d'Espé pour un des personnages de cette incontournable œuvre à venir :
lundi 10 décembre 2018
LES PRIMEURS : LA CHRONIQUE DE PAPER BLOG
Châteaux Bordeaux est une saga dont je suis un fidèle lecteur depuis une dizaine d’années. C’est la présence d’Eric Corbeyran au scénario qui m’a attiré à l’époque. Depuis, je me suis attaché à cette grande aventure familiale qui m’a fait découvrir un milieu qui m’était complètement inconnu, celui du vin. Le neuvième tome, Les primeurs, conclue cette grande aventure.
La quatrième de couverture présente les enjeux avec les mots suivants : « Alors qu’Alexandra et Nicolas filent le parfait amour, l’héritière des Baudricourt peaufine l’assemblage de ses vins qu’elle a fait cultiver sur l’île du domaine familial. Un nouveau défi de taille dans son parcours pour redorer le blason familial, mais qui n’est rien comparé à ce qui l’attend pour les mois à venir : en effet, Alexandra est enceinte ! L’infâme Bourgeau, quant à lui, court toujours, bien décidé à prendre sa revanche sur la famille Baudricourt depuis qu’il s’est fait évincer du domaine… Paiera-t-il un jour pour ses crimes ? »
Une nouvelle fois, les auteurs exploitent remarquablement un travail de documentation précis et sérieux. Au fur et à mesure de la parution des tomes de cette saga, nous avons suivi la mise en place d’un grand cru du début à la fin. Chaque épisode est centré sur une étape de la conception. Ce dernier opus conclut ce processus avec talent. Le thème de cet album est centré autour des primeurs comme l’indique le titre. La réussite documentaire est une nouvelle fois un succès et valide définitivement la capacité du scénariste à mettre en valeur ses recherches de manière subtile et à les intégrer parfaitement dans l’histoire.
Au-delà d’une découverte de l’univers viticole, Châteaux Bordeaux est avant tout une grande saga familiale qui débute pour nous avec le retour d’Alexandra au domaine. On suit son immersion dans ce milieu dans ses pas. On partage ses émotions. Les rebondissements fréquents sont réussis et facilitent notre implication émotionnelle. Le dernier tome est un petit peu différent à ce niveau-là. Il est plus linéaire. On avance sereinement vers la clôture d’une belle histoire. On est moins stressé par les risques d’embûches potentielles. On a le sentiment que le plus dur est passé. L’atmosphère de lecture est ainsi agréable et chaleureuse accompagnée d’une pincée de nostalgie.
Les dessins sont toujours réussis. Espe offre un travail sérieux. Ses décors sont assez remarquables. Ils permettent une immersion facile dans un univers crédible et réaliste. Les personnages sont également réussis et aisément identifiables. Espe offre un support agréable pour poser une trame prenante.
Pour conclure, le dénouement est réussi. La qualité s’avère constante d’un tome à l’autre présentant ainsi une belle saga familiale. Je n’ai eu aucun mal à me laisser prendre par le projet d’Alexandra et je me suis passionné pour sa réussite. J’ai également appris énormément de choses et ai pris beaucoup de plaisir à naviguer dans les vignes. La petite surprise de cet opus est d’annoncer la fin de la saison un, sous-entendant ainsi la possibilité d’une suite. Mais cela est une autre histoire…
dimanche 25 novembre 2018
AFFICHE DU FESTIVAL DE CLAIRAC
samedi 10 novembre 2018
samedi 3 novembre 2018
lundi 15 octobre 2018
ÊTRE VEGAN
Aujourd'hui dans la rubrique "récits courts", je vous propose une nouvelle page de BD d'Espé sur le véganisme :
lundi 8 octobre 2018
Le 3ème OEIL : ex-libris
Après "Le Territoire", Espé et Corbeyran ont signé une très bonne série en deux tomes, intitulée "Le 3ème Oeil". Aujourd'hui, je vous invite à aller admirer un ex-libris réalisé par Espé sur cette série.
jeudi 20 septembre 2018
LE TERRITOIRE : DEDICACES
Après deux dédicaces sur Châteaux Bordeaux il y a quelques jours, découvront aujourd'hui deux autres dédicaces d'Espé pour Le Territoire.
lundi 10 septembre 2018
mardi 7 août 2018
ESSAI D'ESPE POUR CHÂTEAUX BORDEAUX
Document rare aujourd'hui, puisque je vous dévoile cette page inédite d'Espé qui n'est autre que sa page d'essai pour ce qui deviendra Châteaux Bordeaux.
jeudi 26 juillet 2018
LES PRIMEURS : LES PREMIERES PAGES !
mercredi 20 juin 2018
mercredi 6 juin 2018
A TABLE : TOME 1 : LE CHEF - LA CHRONIQUE DE "L'EVEIL"
Après la saga viticole Châteaux Bordeaux, qui compte huit titres à ce jour et un neuvième (et dernier selon ce qui est annoncé) à paraître au mois de septembre prochain, le duo constitué du prolifique scénariste Corbeyran, dont on ne compte plus les collaborations, et du dessinateur Espé (de son vrai nom Sébastien Portet), a décidé d’y aller d’un spin off avec leur série phare. Cette fois, les deux auteurs se penchent sur le monde de la cuisine…
La série Châteaux Bordeaux, faut-il le rappeler, en est une à succès. Les six premiers tomes se sont vendus à plus de 300 000 ventes, et ce chiffre datant de 2016 ne comprenait même pas les traductions. Pas surprenant donc que l’on veuille profiter de ce succès et de cette base de lecteurs déjà acquise pour poursuivre sur cette lancée. Il ne fallait somme toute qu’un tout petit pas à franchir, car qui dit bon vin, dit généralement bonne table.
Les deux auteurs remettent donc le domaine Le Chêne Courbe au cœur de l’action. L’héroïne de la série Châteaux Bordeaux, Alexandra Baudricourt, celle qui avait décidé de reprendre en main le vignoble paternel à la suite du décès de ce dernier, décide donc d’ouvrir un restaurant sur l’île du domaine familial, Le Chêne Courbe.
Pour s’occuper des cuisines, elle veut faire appel à François Compagnon qui, lorsqu’elle le joint, n’est plus dans le métier. Mais, on dit de lui qu’il a beaucoup de talent, même l’un des meilleurs chefs français. Celui-ci refuse dans un premier temps, mais se prêtera finalement au jeu d’une dégustation dont le gagnant remportera le poste à l’enjeu. L’autre candidate est Nathalie Cellier, la maîtresse du frère d’Alexandra…
Comme c’est souvent le cas pour le premier tome d’une série, celui-ci, intitulé Le chef (Glénat), sert à mettre en scène les nouveaux protagonistes et le décor où se déroulera l’action. Le scénario de Corbeyran laisse déjà entrevoir que les intrigues ne manqueront certainement pas (comme en fait foi la toute dernière case de ce premier tome) et le dessin d’Espé d’une belle efficacité semble annoncer à ce moment-ci une nouvelle série à succès pour le duo, comme l’a été Châteaux Bordeaux depuis 2011.
dimanche 13 mai 2018
A TABLE tome 1 : LA CHRONIQUE DE SO WHAT ?
Résumé
Alexandra Baudricourt se lance un nouveau défi : créer un restaurant sur l’île de son domaine viticole Le Chêne Courbe, afin d’accompagner ses vins des meilleurs mets. Une activité qui va, là encore, lui demander de la volonté et pour laquelle elle a tout à apprendre. 1ère étape : Alexandra doit commencer par recruter un chef.
Notre avis
J’aime beaucoup la série Châteaux Bordeaux. Je l’ai dévorée. Châteaux Bordeaux À Table ! est une suite. Alexandra poursuit un tout nouvel objectif : ouvrir un restaurant. Comme dans la 1ère série, elle ne connaît rien au monde dans lequel elle projette de se lancer mais est motivée et veut apprendre.
Le lecteur apprendra avec Alexandra de nombreuses choses sur la restauration – et ça commence dans ce 1er tome lorsque 2 chefs cuisinent pour Alexandra. Et la restauration est un domaine qui a le vent en poupe. J’adore découvrir et apprendre en lisant une bande-dessinée distrayante.
J’ai aussi adoré rencontrer de nouveaux personnages – des cuisiniers notamment. Et me balader avec eux au marché de Rungis, au marché des Capucins à Bordeaux. J’ai moins aimé retrouver des personnages de la série Châteaux Bordeaux. J’étais plus attachée à l’histoire qu’aux personnages et je trouvais que leur aventure avait trouvé sa conclusion. Je crois que j’aurais préféré de tout nouveaux personnages, une nouvelle famille – et pourquoi pas croiser à l’occasion Alexandra Baudricourt… Mais ça n’a pas gâché mon plaisir de lire cet album.
Il y a (aura) le personnage abject avec lequel Alexandra et sa famille devront lutter et qui se dévoile à la toute fin de l’album. Histoires de famille, de cœur, gastronomie, terroir bordelais, la recette me plaît !
J’apprécie toujours autant les dessins de Espé.
L’album m’a beaucoup plu, j’ai hâte de lire la suite !
dimanche 29 avril 2018
A TABLE ! LA CHRONIQUE DE FRANCE NET INFOS
Châteaux Bordeaux : A table – Une BD pour les épicuriens !
Une nouvelle vague de BDs axées sur les plaisirs de la table a fait son apparition chez Glénat. Voici un spin-off de la série « Châteaux Bordeaux ». Ce premier tome, de “Châteaux Bordeaux: A table” est intitulé : « Le Chef », nous raconte l’histoire d’Alexandra Baudricourt, une jeune fille qui a bien compris que les meilleurs vins se dégustent mieux assis à une bonne table !
Le décor :
Paris. Le marché de Rungis est une invitation à la gourmandise. Tous ses étals de produits frais, toutes les saveurs de la table que l’on peut sentir et retrouver dans les assiettes des plus grands restaurants grâce à Thomas !
Il sent, il soupèse, il achète ce qu’il y a de plus frais pour les restaurants qu’il doit livrer : c’est son boulot, faire la tournée des plus belles tables !
Ce jour là, il s’arrête d’abord à « La Table d’Eugène » dans le 18 ème. D’abord, pour prendre un bon café avec le cuisinier, et ensuite, pour s’entendre dire une énième fois, qu’il devrait reprendre son métier initial derrière les fourneaux !!!
Il est loin de se douter, que devant le restaurant, ayant oublié d’éteindre le moteur du camion frigorifique, un énergumène ne s’est pas gêné pour profiter d’une si belle occasion. Mais il est trop tard, lorsqu’il sort, le camion et tous les meilleurs produits qu’il avait soigneusement choisis, ont disparu ! Je vous laisse imaginer l’état de son chef, Luc, lorsqu’il rentre au bercail tout penaud !
Une fois « l’orage » passé, il ne reste plus qu’a Thomas de rentrer chez lui. Sur le chemin, il est contacté par une certaine Mme Baudricourt. Propriétaire d’un domaine viticole dans le Médoc, elle projette d’ouvrir un restaurant et elle missionne Thomas pour devenir son Chef ! Une nouvelle qui vient à point, après les menaces de Luc au sujet de la bourde du matin !
Pour on ne sait quelle raison mystérieuse et apparemment douloureuse, Thomas n’est pas décidé à rempiler sur un boulot de Chef.nIl faudra à Mme Baudricourt toute la volonté et la détermination possible pour aller le déloger et « l’obliger » à s’intéresser à son projet.
Et il faudra à Thomas du courage et de la volonté pour supporter la compétition cruelle qui va l’attendre, pour être l’heureux élu !!!!!
Le point sur la BD :
Il n’est pas toujours aisé d’intéresser les lecteurs d’une BD à des sujets aussi précis que le bon vin !! C’est pourtant ce que Corbeyran et Espé ont parfaitement réussi à faire avec leur première série « Chateaux Bordeaux ». Ici, « A table » est donc une série satellite de la première, plus axée sur la bonne chère !
Un scénario enlevé, un passé intriguant, et une rude compétition tiennent le lecteur, même non connaisseur, en haleine jusqu’à la fin de ce premier tome ! Le moteur de la BD réside dans les cachotteries et les « mensonges » qui s’y cachent !!! Les personnages semblent anodins, puis se révèlent être coriace ! Évidemment, la création de ce restaurant en fait également parti ! Les représentations réalistes et soignées des personnages et la traduction d’un Paris où l’on reconnaît les meilleurs endroits pour s’attabler ajoutent au charme ! Le charme des vieilles bâtisses Bordelaises n’est pas en reste ! On s’y croirait !
La conclusion
Une série enrichissante et intéressante aux Éditions Glénat : ce premier tome des « Châteaux Bordeaux : A table » ressemble fort à une sorte de «soap culinaire» bien français. Elle donne le ton d’une série qui va vous mettre l’eau à la bouche, et vous donner des envies de vous intéresser un peu plus aux milieux culinaires !!
Dans tout les cas, une véritable « révérence » faite à tous les plus grands cuisiniers du Monde !
jeudi 5 avril 2018
mercredi 28 mars 2018
CHÂTEAU BORDEAUX : A TABLE ! tome 1 en librairie
L'album est à présent disponible chez les meilleurs cavistes, c'est le jour où jamais de leur rendre une petite visite :
dimanche 25 février 2018
DEDICACES
Châteaux Bordeaux encore, avec deux nouvelles dédicaces d'Espé que je vous invite à aller contempler en cliquant sur l'extrait ci dessous :
lundi 12 février 2018
AFFICHE DU FESTIVAL DE VENDAYS MONTALIVET 2011
mercredi 17 janvier 2018
mardi 5 décembre 2017
CHÂTEAUX BORDEAUX tome 8 : LE NEGOCIANT : LA CHRONIQUE DE GENERATION BD
La vie continue dans le domaine de Baudricourt, Alexandra découvre la manière dont sa production de vin sera embouteillée et mise en commerce. Le défi reste cependant de taille car la cuvée du « Chêne courbe » a perdu beaucoup de sa popularité. En refaire un vrai millésime est une vraie gageure…
Pour arriver à une cuvée qui ferait l’honneur de sa maison, Alexandra a cependant une idée trouvée dans les notes de ses aïeuls : faire rouler les barriques lorsqu’elles sont stockées afin de leur donner un goût particulier et propre.
Parallèlement, Alexandra poursuit son combat contre Bourgeau et tente avec l’aide de Laetitita de casser la loi du silence engendrée par les craintes des représailles. Laetitia parvient à trouver un fermier nommé Marchandeau prêt à témoigner contre Bourgeau mais peu après le père de celui-ci est retrouvé mort. Marchandeau est persuadé que Bourgeau est à l’origine de la mort de son père, il préfère renoncer à apporter son témoignage.
Décidément infatigable, Alexandra réussit également à percer le mystère de la mort de son père. Ayant mis à jour le fait qu’un ami du courtier Dorgémont avait joué le rôle d’un faux inspecteur de l’INAO pour faire sortir le domaine de son appellation, il lui sera facile de faire parler Patrick Dorgémont sous menace de porter plainte contre lui. Alexandra connaît enfin les circonstances exactes de la mort de son père…
Voilà déjà huit tomes qu’Alexandra s’évertue à redresser le domaine du Chêne Courbe et il semble qu’elle devrait bientôt y arriver si on tient compte du fait qu’il s’agit de l’avant dernier épisode de la saga ! A moins que Corbeyran ne nous fasse un grand coup de théâtre, on devrait bientôt rentrer dans un épilogue plutôt heureux…
Cette huitième cuvée de la série est dans la même veine que les précédentes, ni trop corsée, ni trop amère, fluide dans la bouche… Elle poursuit son parcours initiatique ludique sur le monde du vin et son intrigue dont plusieurs fils se démêlent, même si quelque part on savait déjà une bonne partie des choses avant Alexandra (je pense à la responsabilité de Dorgémont dans la mort du père). Quand on lit le résumé, on voit cependant que le récit reste complexe et bien fourni. Le dessin d’Espé reste fidèle à lui-même, très agréable à la lecture…
J’ai personnellement moins perçu la sensation de découverte et de surprise dans ce livre comme l’auteur m’y avait habitué mais il est quelque part pas évident de surprendre le lecteur dans un tome 8, surtout lorsqu’on se dit qu’il est temps de tout doucement amorcer la fin du récit. Un bon vin vieillit bien mais il est toujours un temps où il est préférable de le boire…
Et puis en tant que chroniqueur, il est également temps d’arrêter de déguster un bon verre de rouge en parcourant cette histoire car cela pourrait tourner à l’alcoolisme. Je garde quand même une bonne bouteille pour le dernier opus !
lundi 20 novembre 2017
Rubrique LE TERRITOIRE : ajout d'un ex-libris
Comme dit dans le titre, la page dédiée à la série "Le Territoire" s'enrichit aujourd'hui d'un ex-libris, à voir en cliquant sur l'image ci-dessous ou en utilisant le menu de droite section "bonus des séries".
mercredi 15 novembre 2017
CUT KILLER & DJ ABDEL
On retourne à la période illustrations Hip Hop d'Espé, avec deux illustrations réalisées pour une compilation de Cut Killer & DJ Abdel.
jeudi 5 octobre 2017
CHÂTEAUX BORDEAUX tome 8 : LE NEGOCIANT : LE CHRONIQUE D'UN AMOUR DE BD
L’Histoire
Après son agression maquillée en accident de voiture, la gouvernante du domaine Jeanne a malheureusement gardé de graves séquelles. Elle est en chaise roulante et sa mémoire lui joue des tours. Alexandra qui lui rend visite régulièrement est très affectée par cette situation. Elle souhaite que la culpabilité de son ancien employé Vincent Bourdeau soit établie afin que justice soit faite. Elle a besoin de Laetitia pour recueillir des témoignages parmi ses employés. Ce n’est pas gagné !
Au-delà de cette nouvelle épreuve, Alexandra poursuit sa quête pour réhabiliter le domaine familial. Il va falloir convaincre la place de Bordeaux que le chêne courbe est à nouveau au niveau d’un 5ème grand cru classé. D’où une rencontre avec un négociant plutôt sceptique mais qui lui laisse une chance grâce à ses bonnes relations avec le jeune courtier Nicolas Noiret.
Ce que j’en pense
Encore une fois, la couverture est de toute beauté comme pour les précédents tomes. Elle invite véritablement à découvrir cette bd, tel un bon vin que l’on déguste paisiblement au milieu d’une cave d’un vignoble bordelais. Alexandra, une belle jeune femme encore inexpérimentée dans le métier de vigneron, va reprendre l’exploitation d’un domaine, nommé « Le Chêne courbe » dans la région de Bordeaux, suite au décès d’un père distant. Elle va être confrontée à de nombreuses épreuves, ainsi qu’à une multitude d’ennemis cachés qui ont des visées sur les terres de son enfance. Il lui faudra de l’humilité et du courage pour relever le défi et sauver l’entreprise familiale d’une faillite annoncée.
C’est vrai que la trame de cette saga au cœur du Médoc est plutôt classique. Cependant, j’ai apprécié sa redoutable efficacité avec une parfaite maîtrise du scénario de Corbeyran avec ses retournements de situation. Le récit va prendre une dimension plus mélodramatique et dans un registre plus familial avec une perfide belle-sœur ayant des visées financières sur le domaine. On se situe un peu dans l’ambiance d’un « Dallas » du vignoble à la manière des « Maîtres de l’Orge » pour ne citer qu’un exemple.
J’ai aimé ce côté un peu terroir, dans la description des métiers du vin. C’est introduit tout en finesse. On arrive à sonder les profondeurs de la terre et des racines de ce domaine tant convoité. Par ailleurs, le dessin est tout à fait sublime par cet aspect réaliste qui fourmille de détails. C’est certainement ce qui fait la réussite de cette saga qui est riche de précision. On y a vu d’ailleurs l’apparition du célèbre Michel Rolland jouant son propre rôle. Cela donne de la crédibilité à l’ensemble.
A travers chaque tome, on découvre un aspect et une facette du vin. Que cela soient les différents millésimes ou les classements, pour ne citer qu’un exemple. On se rend compte qu’il y a beaucoup de métier autour du vin avec ses différentes spécialités pour passer de la récolte du raisin à la table : l’œnologue, le vendangeur, le courtier ou encore le négociant, qui fait d’ailleurs l’objet et le titre de cet avant-dernier tome.
Ainsi dans ce nouvel épisode, on part à la découverte du négociant, qui sert d’intermédiaire entre le producteur de vin et les acheteurs. Le métier a beaucoup évolué puisque autrefois les négociants possédaient leur propre unité de production qu’ils ont dû abandonner au début des années 90. En effet, il y a eu beaucoup d’évolution technologique qui nécessitait des investissements de plus en plus coûteux. Le négociant s’est ainsi peu à peu repositionné sur le cœur de son métier, à savoir le commerce.
On en apprend toujours davantage sur les secrets de cette famille de vigneron. Alexandra semble relever la tête pour poursuivre son combat et produire une cuvée digne de ce nom. Il y aura encore de belles séquences qui nous font découvrir le monde du vin.
Bref, une fresque familiale à réserver aussi bien aux amateurs de grands crus qu’aux néophytes comme moi. La saga au cœur du Médoc se poursuit avec ses drames et ses complots familiaux. Le vin est véritablement au cœur de cette intrigue pour notre plus grand plaisir de dégustation.
On a envie de se plonger dans ce « Châteaux Bordeaux ». Cela promet d’être un grand cru de bd ! Cependant, inutile d’attendre des années que cela mûrisse ! Vous pouvez y goûter sans modération ! C’est encore un épisode plein de saveur.
vendredi 15 septembre 2017
dimanche 6 août 2017
jeudi 6 juillet 2017
LE NEGOCIANT : LA COUVERTURE
Deux mois avant sa parution, voici la couverture définitive du prochain Châteaux Bordeaux : "Le Négociant" :
jeudi 1 juin 2017
FESTIVAL DE BRAY SUR SEINE
Dans deux jours se tient le festival BD de Bray Sur Seyne. c'est Espé qui en a signé l'affiche, que je vous invite à découvrir en vous rendant sur la rubrique "illustrations" :
lundi 15 mai 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DE "LA BIBLIOTHEQUE DE NOUKETTE"
La maman de Bastien ne sourit presque jamais. Le plus souvent, elle pleure. Le reste du temps, elle tente de faire semblant d’aller bien. Mais personne n’est dupe, encore moins Bastien… Quand elle fait ses crises, elle ne se ressemble plus. Un animal apeuré, terrorisé, blessé. Des hurlements qui résonnent jusqu’aux sirènes de l’ambulance qui emmène maman au loin, encore. D’après les médecins, elle souffrirait de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique ». Alors maman va à l’hôpital, souvent. Prend des médicaments, tout le temps. Après, un temps, les choses se calment, ils disent même qu’elle va mieux. Dans ses yeux pourtant, un vide immense…
Bastien a une deuxième chambre dans la maison de ses grands-parents, juste à côté. Assez loin pour ne pas être témoin des accès de démence de sa mère dont tente désespérément de le protéger son père démuni. Pas assez pour ne pas entendre la douleur et les cris, pas assez pour ne pas deviner ces scènes qui tournent en boucle dans sa tête d’enfant…
Mais parfois maman revit. L’espace de petites parenthèses aussi rares que précieuses. Des sourires, des promenades en forêt, et la lumière dans ses yeux. Une mince étincelle de vie et une overdose d’amour…
« Quand on se promène dans la rue, personne ne se rend compte que maman est malade depuis longtemps…
Sa maladie est invisible… silencieuse… honteuse… Alors qu’elle est toujours là… dans son dos…
Maman, elle est comme Jean Grey dans les X-men… elle peut exploser à tout moment ! Mais personne ne le sait… sauf moi… »
Bouleversant. Difficile de ne pas fermer ce roman graphique les larmes au yeux, surtout quand on sait que l’auteur s’est inspiré de son propre vécu pour l’écrire. Un récit très personnel et donc forcément très intime. Bastien a grandi avec la maladie de sa mère, une maladie insidieuse, toujours tapie dans l’ombre, prête à surgir à n’importe quel moment. Une maladie qui lui a volé sa mère et son enfance et l’a fait se réfugier dans un monde à lui, un monde où sa mère se transforme en super héroïne…
Graphiquement, c’est bluffant et incroyablement maitrisé. Si le trait se veut naïf et par moments enfantin, les couleurs choisies plongent le lecteur dans un patchwork d’émotions. Un rouge violent pour les crises de démence, du vert pour souligner les quelques parenthèses de vie presque normale et des tas de nuances pour évoquer les divers épisodes de l’enfance de Bastien. Un album intense jusque dans les dernières planches où le titre et l’énigmatique couverture prennent tout leur sens… et une bouleversante déclaration d’amour.
Coup de cœur.
lundi 24 avril 2017
dimanche 16 avril 2017
ZOO MAGAZINE - 2012
samedi 25 mars 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DE "CHEZ ICEMAN"
Attention, cette BD va vous bouleverser.
En tout cas, moi, c’est ce que m’a fait ce petit chef d’oeuvre.
Espé nous fait suivre les aventures du petit Bastien 8 ans, dont la mère souffre de schizophrénie depuis sa naissance. Par moment, elle entend des voix, voit des monstres, angoisse pour son enfant au point de vouloir s’autodétruire et détruire ce qu’il y a autour d’elle. Elle alterne alors les séjours dans ce qu’on appelle pudiquement des “établissements spécialisés”. Le petit Bastien ne réalise pas vraiment tout cela, ni même ses camarades à qui il raconte cela. Il la voit comme une sorte de superhéroïne qui ne maîtriserait pas ses pouvoirs mais aussi dans toutes les conséquences physiques des traitements qu’on lui inflige.
Amener le lecteur à voir la réalité de la maladie, du monde de l’hôpital psychiatrique à travers les yeux d’un enfant est une excellente idée. Mais plus qu’une manière de montrer, c’est aussi une réalité pour les enfants qui ont un parent qu’on juge, à un moment de sa vie, fou! Nous sommes ici dans les années 70-80 mais on ne peut pas dire que la médecine psychiatrique ai fait tant de progrès que cela, sinon dans la moindre utilisation des électro-chocs. Le recours à l’armoire à pharmacie reste de circonstance avec des conséquences physiques importantes. On invente des nouvelles maladies pour ranger tout cela, comme la bipolarité, en plus de la dépression et la schizophrénie, mais il faut bien avouer qu’on n’y comprend pas grand chose. On essaie de faire taire le problème sans aller le chercher et c’est très visible dans cet ouvrage.
Pour le titre, je vous laisse découvrir la raison en toute fin de l’histoire. Il est découpé en petits chapitres correspondant à des moments, des souvenirs de Bastien. Je ne connaît pas Espé, sa vie, mais pour être aussi réaliste, juste, il faut avoir vécu des choses ou sinon avoir entendu des témoignages. On ressort de cette lecture vraiment chamboulé et c’est très bien comme cela.
Une œuvre incontournable pour moi.
mercredi 15 mars 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DE SMELLS LIKE ROCK
Mon objectif de cette année était de lire plus de BD et avec Le perroquet d’Espé, je continue d’avancer dans ce challenge. C’est encore une fois grâce à Julia que j’ai découvert cette BD très touchante et bien loin des portraits de Pénélope Bagieu dans Culottées. Ici, un petit garçon de 8 ans nous raconte la maladie de sa maman atteinte de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique ».
Synopsis
Bastien a 8 ans. Et sa maman est malade. Souvent, elle fait ce que son papa et ses grands-parents appellent des « crises ». D’après les médecins, elle souffrirait de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique ». c’est pour ça qu’il faut régulièrement l’emmener à l’hôpital, dans des établissements spécialisés, pour prendre des médicaments. Bastien n’aime pas trop ça car quand elle revient, elle ne réagit plus à rien. elle n’a plus aucun sentiment. Plus aucune envie.
S’inspirant de son propre vécu, Espé livre un récit aussi personnel qu’universel, celui d’un enfant perdu dans une réalité où l’imaginaire est le seul refuge ; dans son regard, on ne lit qu’incompréhension et douleur face à la maladie de sa mère.
Mon avis sur Le perroquet
Comme je le disais en introduction, mon objectif cette année est de lire plus de BD. Mais un de mes autres objectifs est de sortir de ma zone de confort littéraire. Avec Le perroquet d’Espé, je réunis ces deux objectifs en une seule lecture. Quand j’achète des BD, je reste toujours dans des thèmes très girly avec des illustratrices comme Pénélope Bagieu ou Maugaux Motin. N’étant pas du tout connaisseuse de ce genre, je ne m’aventure jamais bien loin dans le rayon BD. Heureusement, je pouvais compter sur Julia et ses superbes conseils pour m’aiguiller dans ma quête.
L’histoire
Le perroquet est une histoire qui nous est racontée par Bastien, un petit garçon de 8 ans. La maman de Bastien est très malade et a souvent des crises durant lesquelles elle casse tout autour d’elle et se met à hurler. Pour un petit garçon, ces crises sont très mystérieuses et il ne comprend pas toujours ce qu’il se passe. Ce qu’il sait, c’est que quand sa maman a des crises, il doit aller vivre chez ses grands-parents qui sont aussi ses voisins et que sa maman part souvent avec des monsieurs en blanc qui l’emmènent à l’hôpital.
Toute cette famille vit autour de Marie et sa maladie. Le père de Bastien fait tout pour aider sa femme et l’aider à gérer ses crises même s’il est épuisé. Les parents de Marie sont toujours là pour prendre soin de Bastien même s’ils ont du mal à comprendre la maladie de leur fille. La schizophrénie va malmener cette petite famille à laquelle on s’attache dès les premières pages.
Des personnages touchants
Dans Le perroquet, on s’attache très vite à tous les personnages mais surtout à Bastien. Ici, la maladie est vue par un petit garçon qui la raconte avec ses mots d’enfant. Il ne comprend pas ce qu’il se passe autour de lui et pense même que sa maman est un super héros ! Si la thérapie par électrochocs sonne comme une torture à nos oreilles d’adultes, Bastien lui pense que si sa maman reçoit de l’électricité dans le corps, elle peut développer des supers pouvoirs. La narration est à la fois naïve et touchante, et c’est bien la première fois que je prends autant de plaisir à lire une histoire racontée par un enfant !
Marie pourrait être un personnage que l’on rejette pour le mal qu’elle fait à sa famille, pourtant on la prend très vite en pitié. Les maladies mentales sont très difficiles à comprendre et à gérer pour les patients. Pour le bien de sa famille, elle accepte de nombreux traitements et fait de longs séjours à l’hôpital. On voit Marie se dégrader aussi bien mentalement que physiquement au fil des pages. On a envie de s’allier à son mari et à ses parents pour lui venir en aide.
Pourquoi j’ai aimé Le perroquet ?
Tout d’abord pour son histoire, bien entendu. Les maladies mentales sont un sujet qui m’intéresse énormément et j’étais heureuse de trouver une BD qui traite de ce sujet. En plus, j’ai beaucoup aimé que ce soit Bastien qui nous raconte son histoire, avec ses mots et son interprétation des événements. C’est un récit très touchant qui aura réussi à me faire verser quelques larmes.
Ensuite, j’ai adoré l’utilisation des couleurs. Quand la maman de Bastien est en crise, les planches sont entièrement recouvertes de rouge pour symboliser la colère, l’agressivité mais aussi le combat de Marie contre la maladie. Quand Bastien nous raconte de bons souvenirs, les planches sont vertes car cette couleur symbolise l’harmonie, le bonheur et la sérénité. L’auteur utilise beaucoup les couleurs pour faire passer ses émotions et cela rend le récit très intense. C’est vraiment le point qui m’a mené au coup de cœur avec cette BD.
Conclusion
Est-ce que je vous recommande Le perroquet ? Bien sûr ! Lisez cette BD sans aucune crainte, vous allez adorer. Même si c’est une histoire très dure, le fait qu’elle soit racontée par un enfant la rend très touchante. Vraiment, lisez cette histoire !
mercredi 8 mars 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DE MILLE ET UNE FRASQUES
Espé signe, avec Le Perroquet, une BD poignante sur les troubles psychiques. Découvrez la maladie d’une femme à travers les yeux de son fils.
Bastien a seulement huit ans et il ne peut pas profiter de l’amour de sa maman autant qu’il le voudrait. En effet, elle souffre, selon les médecins, de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique » qui la plongent régulièrement dans des crises terribles qui conduisent à une lourde prise de médicaments ou à l’internement.
Au milieu des crises et de l’absence, Bastien cherche à préserver sa vie d’enfant. Il se réfugie dans les bras de sa grand-mère mais aussi dans tous les ressorts imaginaires qu’il met en place pour surmonter tout cela. Ce récit est une autofiction qui prend aux tripes. L’auteur utilise des ingrédients de sa propre histoire afin de créer une oeuvre qui permette un message universel sur la maladie. Mais également sur la manière dont un enfant peut traverser ce genre d’épreuves.
Voilà une BD qui tente de mettre à terre le tabou qui règne encore autour de la maladie mentale. D’ailleurs, j’ai fini cette lecture avec un profond sentiment d’impuissance et de tristesse. Chapeau l’artiste !
Graphiquement, c’est une merveille. Espé utilise une palette de couleurs très variées qui marquent les émotions et les crises de la mère. Et le trait m’a littéralement conquise.
jeudi 2 mars 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DE SCIENCE ET AVENIR
Bastien a 8 ans et sa maman est malade. “Troubles bipolaires à tendance schizophrénique" disent les médecins. Souvent, la maman de Bastien est conduite à l'hôpital. Quand elle en revient, abrutie par tous les traitements, elle ne réagit plus, n'a plus d'envie et semble totalement perdue dans sa tête. Alors, Bastien attend que sa mère sorte de son apathie pour passer de nouveau du temps avec elle. Jusqu'à la prochaine crise.
Récit autobiographique, Le perroquet est d'une force peu commune. Avec son trait précis autant que torturé et ses teintes monochromes, Espé nous plonge en plein dans le quotidien d'une famille vivant au rythme de la maladie de l'un de ses membres. D'ailleurs l'auteur dit avoir mis trente ans à raconter cette histoire, qu'il a eu un mal fou à le faire et que l'effort l'a rendu "malade physiquement et mentalement".
Un récit à hauteur d’enfant
Surtout Espé retranscrit avec une acuité terriblement expressive, presque expressionniste, le regard qu'enfant il devait avoir face à cette mère aimée mais de plus en plus inaccessible. Ainsi, Bastien adore dessiner les super-héros et s'imagine que les électro-chocs subis par sa mère font d'elle un être aux pouvoirs électriques. Tout le récit est ainsi raconté de son point de vue d'enfant tentant de trouver une rationalité dans la démence de sa mère et dans ses nombreuses absences. Et, pourquoi ce titre "le perroquet", pourriez-vous vous demander ? La réponse vous sera fournie dans les dernières pages et elle est, comme le reste de l'ouvrage, déchirante.
samedi 25 février 2017
LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DU SITE UN AMOUR DE BD
L’Histoire
Bastien a huit ans. Sa maman est malade depuis qu’il est tout petit. Ce matin, elle revient d’un centre spécialisé. Elle n’a plus de dents…
Bastien habite à côté de ses grands parents. Un soir, il entend le cri d’un animal blessé dans le jardin.. c’est sa maman qui hurle et se tord dans les buissons ! Deux hommes tentent de l’attraper. A force d’effort, ils lui enfilent une camisole et la traîne à travers le jardin jusqu’à l’ambulance…
Ce que j’en pense
Espé, le dessinateur de la saga “Châteaux Bordeaux” et de “l’île des justes” (scénario de Stéphane Piatzszek), nous livre une “auto-fiction” poignante. S’inspirant de ses souvenirs, il raconte la jeunesse de bastien, dont la maman est atteinte de “troubles bipolaires à tendances schizophréniques”.
Souvent dépressive, sa maman passe par des hauts et des bas. Le pire, ses “crises” violentes, qui l’empêche de vivre une vie sereine. Après quoi, elle est enfermée dans des instituts spécialisés (plus ou moins affreux)…
Organisée en chapitres courts, c’est cette vie quotidienne difficile qu’Espé nous raconte du point de vue du jeune Bastien. Incompréhension, révolte, tristesse, Bastien s’invente une “autre mère” pour justifier ce qu’il ne comprend pas, ne supporte pas. Sa maman est peut-être un “super-héros” en transformation ? C’est ainsi qu’il présente cette mère “différente” à ses copains pour rendre supportable ce quotidien…
Au dessin, Espé choisit des parti-pris extrêmes. Son dessin se fait plus caricatural et simple que dans ses albums précédents. La couleur, appliquée en bi-chromie, rappelle les sentiments vécus par les acteurs des scènes. Bleus ou jaunes-sable dans les moments de calme (rares), rouge sang dans les moments de violence…
Pour résumer, je ne peux que conseiller ce one-shot étonnant et personnel. Même si je n’ai pas vécu avec une mère malade (comme le jeune bastien/Espé), j’ai été touché par ce récit raconté à la première personne. Au-delà de la situation extrême, Espé touche à quelque chose d’universel, avec les glissements (typiques de la jeunesse) entre réalité et onirisme. C’est sensible, touchant et beau.
mercredi 15 février 2017
LE PERROQUET ARRIVE EN LIBRAIRIE !
Rendez-vous chez votre libre pour ne pas manquer cet album d'une rare beauté, tant au niveau du dessin que du scénario. Un album fort ou Espé a mis toutes ses tripes, le moins que l'on puisse die est que ça ce sent à la lecture !