samedi 25 février 2017

LE PERROQUET : LA CHRONIQUE DU SITE UN AMOUR DE BD

 L’Histoire

Bastien a huit ans. Sa maman est malade depuis qu’il est tout petit. Ce matin, elle revient d’un centre spécialisé. Elle n’a plus de dents…

Bastien habite à côté de ses grands parents. Un soir, il entend le cri d’un animal blessé dans le jardin.. c’est sa maman qui hurle et se tord dans les buissons ! Deux hommes tentent de l’attraper. A force d’effort, ils lui enfilent une camisole et la traîne à travers le jardin jusqu’à l’ambulance…

Ce que j’en pense

Espé, le dessinateur de la saga “Châteaux Bordeaux” et de “l’île des justes” (scénario de Stéphane Piatzszek), nous livre une “auto-fiction” poignante. S’inspirant de ses souvenirs, il raconte la jeunesse de bastien, dont la maman est atteinte de “troubles bipolaires à tendances schizophréniques”.

Souvent dépressive, sa maman passe par des hauts et des bas. Le pire, ses “crises” violentes, qui l’empêche de vivre une vie sereine. Après quoi, elle est enfermée dans des instituts spécialisés (plus ou moins affreux)…

Organisée en chapitres courts, c’est cette vie quotidienne difficile qu’Espé nous raconte du point de vue du jeune Bastien. Incompréhension, révolte, tristesse, Bastien s’invente une “autre mère” pour justifier ce qu’il ne comprend pas, ne supporte pas. Sa maman est peut-être un “super-héros” en transformation ? C’est ainsi qu’il présente cette mère “différente” à ses copains pour rendre supportable ce quotidien…

Au dessin, Espé choisit des parti-pris extrêmes. Son dessin se fait plus caricatural et simple que dans ses albums précédents. La couleur, appliquée en bi-chromie, rappelle les sentiments vécus par les acteurs des scènes. Bleus ou jaunes-sable dans les moments de calme (rares), rouge sang dans les moments de violence…

Pour résumer, je ne peux que conseiller ce one-shot étonnant et personnel. Même si je n’ai pas vécu avec une mère malade (comme le jeune bastien/Espé), j’ai été touché par ce récit raconté à la première personne. Au-delà de la situation extrême, Espé touche à quelque chose d’universel, avec les glissements (typiques de la jeunesse) entre réalité et onirisme. C’est sensible, touchant et beau.


mercredi 15 février 2017

LE PERROQUET ARRIVE EN LIBRAIRIE !

 Rendez-vous chez votre libre pour ne pas manquer cet album d'une rare beauté, tant au niveau du dessin que du scénario. Un album fort ou Espé a mis toutes ses tripes, le moins que l'on puisse die est que ça ce sent à la lecture !